Les femmes restent solidaires avec les travailleuses des musées d'Ottawa
Communiqué
OTTAWA, le 10 déc. /CNW Telbec/ - La grande majorité des personnes au pays qui travaillent à temps partiel, à contrat ou sur une base temporaire, avec de petits salaires, sont des femmes. Par conséquent, les femmes qui travaillent à temps plein à longueur d'année gagnent seulement 70 % du salaire des hommes en vertu des mêmes conditions. Celles qui ne peuvent trouver du travail à longueur d'année ne sont souvent pas admissibles à l'assurance-emploi puisqu'elles ne peuvent accumuler le nombre d'heures suffisant pour être admissibles. Et, au moment de la retraite, les revenus de retraite des femmes équivalent seulement à 60 % de ceux des hommes.
Les travailleurs et travailleuses du Musée de la civilisation et du Musée de la guerre à Ottawa sont en grève depuis septembre pour contester ces conditions. La majorité sont des femmes qui se trouvent piégées dans des emplois sans sécurité. Plusieurs sont des employées à long terme qui vivent avec l'incertitude de ne pas savoir si leur contrat annuel sera renouvelé ou non.
Les enjeux fondamentaux de cette grève devraient nous préoccuper toutes et tous. Au cours de la dernière décennie, la tendance s'est accrue du côté des employeurs, mais aussi du gouvernement fédéral et de ses organismes, d'impartir du travail à des individus qui ont peu de sécurité et d'avantages sociaux.
Les données de Statistique Canada indiquent que tous les travailleurs occupant des emplois non traditionnels gagnent des revenus nettement inférieurs, reçoivent moins d'avantages sociaux et risquent davantage de se retrouver sans emploi.
Après 11 semaines de grève, l'employeur a présenté une offre finale aux travailleuses et travailleurs qui n'abordait pas le principal problème des emplois contractuels. À la suite d'un vote, les travailleuses et travailleurs ont rejeté l'offre à 96 %
Voici ce qu'ils ont dit :
Nous aimons nos emplois et le travail que nous effectuons. Nous
voulons retourner au travail, mais pas à n'importe quel prix.
Nous sommes toutes et tous déterminés à aller au bout de ce
processus de revendication. Nous voulons protéger nos emplois.
Compte tenu de l'offre finale de la Société, compte tenu de la
réponse de nos collègues et du fait que nous sommes rendus dans la
11e semaine de grève, nous sommes entièrement disposés à remettre
ce conflit aux mains d'un arbitre pour trouver des solutions.
Nous avons confiance que la Société fera la bonne chose et
acceptera d'aller devant un arbitre pour que nous puissions enfin
mettre un terme à ce conflit de travail entre l'employeur et nous.
Pour l'instant, le gouvernement fédéral n'a rien fait pour résoudre ce conflit. La ministre fédérale du Travail, Rona Ambrose, a offert de nommer un arbitre pour mettre fin à la grève. Le syndicat a accepté d'aller en arbitrage, l'employeur a refusé, et la ministre a reculé à la demande de l'employeur. Il n'y a même pas un semblant d'impartialité dans ce dossier.
Les travailleuses et travailleurs de l'AFPC en grève ont pris une position courageuse contre la pratique insidieuse de recourir au travail temporaire. Les femmes qui se préoccupent de l'égalité des femmes restent solidaires avec elles. Nous appuyons totalement leur demande auprès du gouvernement fédéral de nommer un arbitre indépendant afin de résoudre le conflit et pour que les travailleuses et travailleurs des musées puissent retourner au travail.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/December2009/10/c2123.html]
OTTAWA, le 10 déc. /CNW Telbec/ - La grande majorité des personnes au pays qui travaillent à temps partiel, à contrat ou sur une base temporaire, avec de petits salaires, sont des femmes. Par conséquent, les femmes qui travaillent à temps plein à longueur d'année gagnent seulement 70 % du salaire des hommes en vertu des mêmes conditions. Celles qui ne peuvent trouver du travail à longueur d'année ne sont souvent pas admissibles à l'assurance-emploi puisqu'elles ne peuvent accumuler le nombre d'heures suffisant pour être admissibles. Et, au moment de la retraite, les revenus de retraite des femmes équivalent seulement à 60 % de ceux des hommes.
Les travailleurs et travailleuses du Musée de la civilisation et du Musée de la guerre à Ottawa sont en grève depuis septembre pour contester ces conditions. La majorité sont des femmes qui se trouvent piégées dans des emplois sans sécurité. Plusieurs sont des employées à long terme qui vivent avec l'incertitude de ne pas savoir si leur contrat annuel sera renouvelé ou non.
Les enjeux fondamentaux de cette grève devraient nous préoccuper toutes et tous. Au cours de la dernière décennie, la tendance s'est accrue du côté des employeurs, mais aussi du gouvernement fédéral et de ses organismes, d'impartir du travail à des individus qui ont peu de sécurité et d'avantages sociaux.
Les données de Statistique Canada indiquent que tous les travailleurs occupant des emplois non traditionnels gagnent des revenus nettement inférieurs, reçoivent moins d'avantages sociaux et risquent davantage de se retrouver sans emploi.
Après 11 semaines de grève, l'employeur a présenté une offre finale aux travailleuses et travailleurs qui n'abordait pas le principal problème des emplois contractuels. À la suite d'un vote, les travailleuses et travailleurs ont rejeté l'offre à 96 %
Voici ce qu'ils ont dit :
Nous aimons nos emplois et le travail que nous effectuons. Nous
voulons retourner au travail, mais pas à n'importe quel prix.
Nous sommes toutes et tous déterminés à aller au bout de ce
processus de revendication. Nous voulons protéger nos emplois.
Compte tenu de l'offre finale de la Société, compte tenu de la
réponse de nos collègues et du fait que nous sommes rendus dans la
11e semaine de grève, nous sommes entièrement disposés à remettre
ce conflit aux mains d'un arbitre pour trouver des solutions.
Nous avons confiance que la Société fera la bonne chose et
acceptera d'aller devant un arbitre pour que nous puissions enfin
mettre un terme à ce conflit de travail entre l'employeur et nous.
Pour l'instant, le gouvernement fédéral n'a rien fait pour résoudre ce conflit. La ministre fédérale du Travail, Rona Ambrose, a offert de nommer un arbitre pour mettre fin à la grève. Le syndicat a accepté d'aller en arbitrage, l'employeur a refusé, et la ministre a reculé à la demande de l'employeur. Il n'y a même pas un semblant d'impartialité dans ce dossier.
Les travailleuses et travailleurs de l'AFPC en grève ont pris une position courageuse contre la pratique insidieuse de recourir au travail temporaire. Les femmes qui se préoccupent de l'égalité des femmes restent solidaires avec elles. Nous appuyons totalement leur demande auprès du gouvernement fédéral de nommer un arbitre indépendant afin de résoudre le conflit et pour que les travailleuses et travailleurs des musées puissent retourner au travail.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/December2009/10/c2123.html]