L’ONU examine les progrès de l'égalité des femmes
Le 26 février 2010 8 h 22. Cinquante déléguées du mouvement syndical canadien se joindront au nombre record de femmes – plus de 8 000 – qui se rassembleront à New York du 1er au 12 mars prochain. La Commission de la condition de la femme (CCF) des Nations Unies se réunit chaque année pour évaluer les progrès réalisés dans le monde en matière d'égalité.
La rencontre de cette année, Beijing +15, déterminera si les pays signataires ont honoré leurs promesses faites en 1995 en vertu de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Le Canada, parmi bien d’autres pays, a ratifié la déclaration et s’est donc engagé à agir en faveur de l'égalité complète des femmes.
La directrice du Service de l’égalité du SCFP, Maureen Morrison, participera à la réunion. Mme Morrison fait partie de la délégation du Congrès du travail au Canada (CTC) qui rencontrera, le 28 février, la ministre canadienne responsable de la Condition féminine.
« L’une des questions essentielles que je soulèverai sera les services de garde », a déclaré Mme Morrison. « Le gouvernement fédéral a refusé de mettre en œuvre un programme national de services de garde à l'enfance, pourtant crucial si l’on souhaite réaliser une véritable égalité des Canadiennes. »
« Le rapport présenté par le Canada à l’ONU dépeint un tableau très optimiste des progrès réalisés dans notre pays en matière d'égalité, mais certains éléments sont passés sous silence », selon Mme Morrison. « Par exemple, en 2006, le gouvernement Harper a annulé les accords de financement qui avaient été négociés avec les provinces et les territoires pour le versement de 5 milliards de dollars destinés à des programmes de services de garde et de développement de la petite enfance. »
Le CTC et l’Alliance féministe pour l’action internationale (AFAI) ont rédigé un rapport intitulé « Reality Check », qui souligne à quel point le Canada s’est éloigné de sa politique de promotion et de protection des droits des femmes et des filles au cours de ces dernières années.
Les déléguées canadiennes rencontreront quotidiennement les autres syndicalistes féminines venues du monde entier afin de se pencher sur des questions communes. Des réunions sont prévues chaque jour avec la délégation canadienne officielle qui permettront aux déléguées de présenter leurs points de vue.
L’objectif de la CCF est d’obtenir des États membres qu’ils s’entendent sur une « déclaration » présentant les mesures recommandées en vue de garantir l’égalité des femmes.
« Il peut s’agir d’un moyen efficace de mettre notre gouvernement face à ses responsabilités, aussi bien à l’échelle nationale que mondiale », a conclu Mme Morrison.
[Source : http://scfp.ca/femmes/lonu-examine-les-progrs-raliss-en-galit]
La rencontre de cette année, Beijing +15, déterminera si les pays signataires ont honoré leurs promesses faites en 1995 en vertu de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Le Canada, parmi bien d’autres pays, a ratifié la déclaration et s’est donc engagé à agir en faveur de l'égalité complète des femmes.
La directrice du Service de l’égalité du SCFP, Maureen Morrison, participera à la réunion. Mme Morrison fait partie de la délégation du Congrès du travail au Canada (CTC) qui rencontrera, le 28 février, la ministre canadienne responsable de la Condition féminine.
« L’une des questions essentielles que je soulèverai sera les services de garde », a déclaré Mme Morrison. « Le gouvernement fédéral a refusé de mettre en œuvre un programme national de services de garde à l'enfance, pourtant crucial si l’on souhaite réaliser une véritable égalité des Canadiennes. »
« Le rapport présenté par le Canada à l’ONU dépeint un tableau très optimiste des progrès réalisés dans notre pays en matière d'égalité, mais certains éléments sont passés sous silence », selon Mme Morrison. « Par exemple, en 2006, le gouvernement Harper a annulé les accords de financement qui avaient été négociés avec les provinces et les territoires pour le versement de 5 milliards de dollars destinés à des programmes de services de garde et de développement de la petite enfance. »
Le CTC et l’Alliance féministe pour l’action internationale (AFAI) ont rédigé un rapport intitulé « Reality Check », qui souligne à quel point le Canada s’est éloigné de sa politique de promotion et de protection des droits des femmes et des filles au cours de ces dernières années.
Les déléguées canadiennes rencontreront quotidiennement les autres syndicalistes féminines venues du monde entier afin de se pencher sur des questions communes. Des réunions sont prévues chaque jour avec la délégation canadienne officielle qui permettront aux déléguées de présenter leurs points de vue.
L’objectif de la CCF est d’obtenir des États membres qu’ils s’entendent sur une « déclaration » présentant les mesures recommandées en vue de garantir l’égalité des femmes.
« Il peut s’agir d’un moyen efficace de mettre notre gouvernement face à ses responsabilités, aussi bien à l’échelle nationale que mondiale », a conclu Mme Morrison.
[Source : http://scfp.ca/femmes/lonu-examine-les-progrs-raliss-en-galit]