Les personnes assistées sociales, victimes des crises du capitalisme et objets des pires préjugés de la population en général, sont en colère contre la dernière trouvaille du ministre Sam Hamad, apportée au conseil des ministres. Cette proposition de coupures pour les personnes ayant des contraintes temporaires est inacceptable !

Après avoir annoncé, en grandes pompes, un deuxième plan d’action pour lutter contre la pauvreté, le ministre Sam Hamad s’en prend encore une fois aux personnes assistées sociales en coupant leur chèque. Tant ce plan de lutte contre la pauvreté que sa dernière trouvaille témoigne d’un profond mépris pour les personnes en situation de pauvreté. Il déshabille Pierre pour habiller Paul.

Vicieusement, le ministre propose des coupures pour plus de 22 000 ménages à l’aide sociale, en laissant sous-entendre que si les personnes « s’activent », elles auront plus d’argent dans leurs poches. Le ministre, depuis sa nomination, entretient le fait que les « BS sont des gras durs qui ont tout » comme il l’avait si bien dit, au moment de sa nomination. D’abord, faut-il rappeler au gouvernement que selon ses propres chiffres, seulement 8 % des personnes considérées comme étant aptes au travail, le sont vraiment dans les faits.

Les personnes assistées sociales travaillent pour survivre au quotidien car avec leur maigre chèque d’aide sociale, il ne leur reste, en moyenne, que 3.75 $ par jour, une fois le loyer payé. Essayez de survivre, avec 3,75 $ par jour, pour payer votre chauffage, votre électricité, votre nourriture, votre téléphone, votre transport, etc. ! Cette colère, un jour, finira par éclater dans la rue et les personnes prendront leur dû !