Moins de gains, quel que soit leur niveau de scolarité
Au Canada, les femmes continuent de gagner un revenu nettement inférieur à celui des hommes, quel que soit leur niveau de scolarité. En 1998, les gains annuels moyens des femmes avec une éducation de niveau tertiaire (collège ou université) équivalaient à 61% ceux des hommes. L’écart entre les deux sexes avait diminué en 2007, alors que les femmes gagnaient toujours 63 % du revenu des hommes.
Autres faits saillants :
[Source : Indicateurs de l’éducation au Canada, 2010, Conseil des ministres de l’éducation & Statistique Canada http://cmec.ca/Publications/Lists/Publications/Attachments/253/indicateurs-perspective-int-sept2010.pdf]
Autres faits saillants :
- Au Canada, le taux estimé d’obtention d’un premier diplôme d’études tertiaires de type B (diplôme ou certificat non universitaire d’un collège communautaire, cégep, etc.) était plus élevé chez les femmes (32,2 %) que chez les hommes (20,9 %), soit un écart assez appréciable de 11 points de pourcentage. Les taux d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires de type A (baccalauréat, certificat ou diplôme universitaire supérieur, maîtrise), 43,2 % chez les femmes, contre 25,3 % chez les hommes, révèlent un écart encore plus grand entre les sexes, soit 18 points de pourcentage.
- Dans la majorité des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes était moins prononcé chez les diplômés de niveau tertiaire de type A que chez ceux des diplômés du deuxième cycle du secondaire. Au Canada, on observe un écart entre les sexes de 12 points de pourcentage chez les diplômés du deuxième cycle du secondaire. Cet écart était deux fois moins important (6 points) chez les diplômés du niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau.
[Source : Indicateurs de l’éducation au Canada, 2010, Conseil des ministres de l’éducation & Statistique Canada http://cmec.ca/Publications/Lists/Publications/Attachments/253/indicateurs-perspective-int-sept2010.pdf]