Mammographies - De «sérieux ratés» et des poursuites
Un article de Louise-Maude Rioux Soucy du journal Le Devoir, 25 novembre 2010
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Deux de ces radiologistes font l'objet d'une poursuite pour des erreurs de lecture ayant entraîné des retards de diagnostic de cancer du sein. Le troisième pourrait l'être sous peu pour les mêmes raisons, a annoncé hier Me Ménard, dont le bureau étudie une douzaine d'autres dossiers du même genre. Pour l'un de ces radiologistes, le Collège a ordonné une vaste opération de relecture. 15 000 films devront être revus. Rien de tel ne sera entrepris pour les deux autres.
Cette décision étonne autant qu'elle inquiète Me Ménard. «Demander à ces médecins de ne plus pratiquer comme l'a fait le Collège, ce n'est pas banal. Ça laisse supposer que le problème n'est pas isolé et qu'il traduit une problématique plus importante.» Au nom de la sécurité du public, ce dernier demande donc au Collège d'ordonner deux autres relectures.
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Femmes et familles dénoncent les failles dans le programme de dépistage du cancer du sein au Québec
Sans failles, le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS)? Loin de là, affirme l'avocat spécialisé en santé Jean-Pierre Ménard, qui parle plutôt de «sérieux ratés». Au centre de la controverse, trois femmes qui sont passées entre les mailles du filet, mais surtout leurs trois radiologistes qui, depuis, ont pris la décision de ne plus interpréter des mammographies de concert avec le Collège des médecins du Québec.[...]
Deux de ces radiologistes font l'objet d'une poursuite pour des erreurs de lecture ayant entraîné des retards de diagnostic de cancer du sein. Le troisième pourrait l'être sous peu pour les mêmes raisons, a annoncé hier Me Ménard, dont le bureau étudie une douzaine d'autres dossiers du même genre. Pour l'un de ces radiologistes, le Collège a ordonné une vaste opération de relecture. 15 000 films devront être revus. Rien de tel ne sera entrepris pour les deux autres.
Cette décision étonne autant qu'elle inquiète Me Ménard. «Demander à ces médecins de ne plus pratiquer comme l'a fait le Collège, ce n'est pas banal. Ça laisse supposer que le problème n'est pas isolé et qu'il traduit une problématique plus importante.» Au nom de la sécurité du public, ce dernier demande donc au Collège d'ordonner deux autres relectures.
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