Le ministre Bolduc veut maintenir la contribution santé : les centres de femmes sont indignés
Le 24 novembre, cinq déléguées du regroupement L’R des centres de femmes du Québec rencontraient le ministre Yves Bolduc pour lui réitérer leur demande d’abolition de la contribution santé. Cette rencontre avait été négociée suite à l’occupation, le 15 novembre dernier, des bureaux montréalais du ministre de la Santé et des Services sociaux par une trentaine de militantes des centres de femmes du Québec.
« Malheureusement, M. Bolduc n’a montré aucune ouverture lors de cet entretien et a plutôt réitéré le maintien de la nouvelle taxe, appelée contribution santé. Il envisage même une éventuelle hausse de la contribution dans le futur. Ce gouvernement ne nous laisse pas le choix de poursuivre notre lutte » a affirmé Lyse Cloutier, présidente de L’R des centres de femmes du Québec, à sa sortie de la rencontre.
« Les femmes ont écrit des lettres, ont manifesté dans les rues et ont occupé les bureaux du ministre espérant qu’il comprenne les impacts de cette taxe sur les femmes et la classe moyenne inférieure. La rencontre d’aujourd’hui n’a pas donné plus de résultats que les démarches précédentes » a poursuivi Mme Cloutier. Rappelons qu’en parallèle à l’occupation des bureaux du ministre Bolduc, des actions et des manifestations ont eu lieu un peu partout au Québec dont en Mauricie, dans les Laurentides, en Estrie, en Gaspésie, et à Laval. L’R des centres de femmes a également participé à la manifestation organisée le 23 novembre dernier par la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics, qui a mobilisé plus d’un millier de personnes à Montréal.
« Les femmes sont les premières utilisatrices du système de santé et ont un revenu nettement inférieur à celui des hommes. Les participantes de nos centres sont inquiètes car elles ne peuvent pas faire face à tous les nouveaux tarifs que le budget Bachand a introduit » a ajouté Lyse Cloutier. L’R des centres de femmes du Québec estime que le gouvernement du Québec va à contre-courant des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé qui place le régime universel de soins de santé comme un objectif à atteindre pour tous les pays.
« Le ministre de la santé a réaffirmé le choix politique de son gouvernement de maintenir cette mesure régressive et discriminatoire pour les femmes. Il choisit d’augmenter le fardeau fiscal de la classe moyenne et des plus pauvres des travailleurs et travailleuses. Il refuse d’envisager des alternatives fiscales qui font payer les personnes aux revenus de plus de 125 000$ et les grosses entreprises » a conclu la présidente de L’R des centres de femmes du Québec. Rappelons que la contribution santé entrera en vigueur dès le rapport d’impôt 2010, soit en janvier prochain. D’abord au montant de 25$ pour cette année, augmentera à 100$ l’année suivante et à 200$ en 2012.
L’R des centres de femmes du Québec regroupe 102 centres de femmes répartis dans les dix-sept régions du Québec. À travers ses membres, ce réseau rejoint 300 000 femmes de tous les âges et tous les milieux.
[Source : L'R des centres de femmes du Québec]
« Malheureusement, M. Bolduc n’a montré aucune ouverture lors de cet entretien et a plutôt réitéré le maintien de la nouvelle taxe, appelée contribution santé. Il envisage même une éventuelle hausse de la contribution dans le futur. Ce gouvernement ne nous laisse pas le choix de poursuivre notre lutte » a affirmé Lyse Cloutier, présidente de L’R des centres de femmes du Québec, à sa sortie de la rencontre.
« Les femmes ont écrit des lettres, ont manifesté dans les rues et ont occupé les bureaux du ministre espérant qu’il comprenne les impacts de cette taxe sur les femmes et la classe moyenne inférieure. La rencontre d’aujourd’hui n’a pas donné plus de résultats que les démarches précédentes » a poursuivi Mme Cloutier. Rappelons qu’en parallèle à l’occupation des bureaux du ministre Bolduc, des actions et des manifestations ont eu lieu un peu partout au Québec dont en Mauricie, dans les Laurentides, en Estrie, en Gaspésie, et à Laval. L’R des centres de femmes a également participé à la manifestation organisée le 23 novembre dernier par la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics, qui a mobilisé plus d’un millier de personnes à Montréal.
« Les femmes sont les premières utilisatrices du système de santé et ont un revenu nettement inférieur à celui des hommes. Les participantes de nos centres sont inquiètes car elles ne peuvent pas faire face à tous les nouveaux tarifs que le budget Bachand a introduit » a ajouté Lyse Cloutier. L’R des centres de femmes du Québec estime que le gouvernement du Québec va à contre-courant des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé qui place le régime universel de soins de santé comme un objectif à atteindre pour tous les pays.
« Le ministre de la santé a réaffirmé le choix politique de son gouvernement de maintenir cette mesure régressive et discriminatoire pour les femmes. Il choisit d’augmenter le fardeau fiscal de la classe moyenne et des plus pauvres des travailleurs et travailleuses. Il refuse d’envisager des alternatives fiscales qui font payer les personnes aux revenus de plus de 125 000$ et les grosses entreprises » a conclu la présidente de L’R des centres de femmes du Québec. Rappelons que la contribution santé entrera en vigueur dès le rapport d’impôt 2010, soit en janvier prochain. D’abord au montant de 25$ pour cette année, augmentera à 100$ l’année suivante et à 200$ en 2012.
L’R des centres de femmes du Québec regroupe 102 centres de femmes répartis dans les dix-sept régions du Québec. À travers ses membres, ce réseau rejoint 300 000 femmes de tous les âges et tous les milieux.
[Source : L'R des centres de femmes du Québec]