Encore plusieurs obstacles à l'avortement
Un article de Gabrielle Duchaine, du site Rue Frontenac, 1 décembre 2010
Bien que le Québec soit la province canadienne où l’avortement est le plus accessible, les femmes qui veulent mettre fin à leur grossesse doivent encore aujourd’hui affronter plusieurs obstacles pour avoir accès au service, révèle une étude publiée mercredi.
L’Association canadienne pour la liberté de choix et la Fédération du Québec pour le planning des naissances, deux associations pro-choix, ont mené au cours des derniers mois une vaste enquête sur l’accessibilité aux services d’avortement dans la province. Leurs résultats sont tout, sauf positifs.
Accès difficile
Après avoir logé des appels anonymes [...] seulement la moitié des réceptionnistes était au courant des services que leur employeur offrait, pouvait en décrire le processus ou transférait l’appelante à une personne détenant la bonne information.
Dans les établissements qui n’offrent pas le service, les employées n’étaient que 58% à réorienter les femmes en détresse vers le bon endroit, révèle aussi l’étude. [...]
«Les Québécoises rencontrent encore beaucoup d’obstacles lorsqu’elles choisissent d’interrompre une grossesse» déplore une porte-parole de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN), Ainsley Jenicek. «Nous avons été choquées de constater qu’il est encore difficile d’obtenir de l’information à propos de l’avortement au Québec», ajoute la directrice générale de l’Association canadienne pour la liberté de choix, Patricia LaRue.
Informations erronées
Elle et ses collègues s’inquiètent autant de l’impact sur les femmes enceintes qu’à la fausse représentation que font plusieurs centres d’aide à la grossesse en cachant leur allégeance pro-vie pour donner de l’information trompeuse sur les conséquences de l’avortement.
L’enquête qu’ils ont menée auprès de ces centres révèlent les même conclusions qu’un reportage publié par Rue Frontenac, il y a quelques semaines, soit que des groupes prétendent conseiller les femmes enceintes de façon neutre et éclairée en inventant des histoires plus alarmantes les unes que les autres pour les décourager de se faire avorter.
[...]
Sur une note plus positive, des appels logés chez Info-Santé démontrent que le service téléphonique est une ressource particulièrement fiable concernant l’interruption de grossesse.
[Source : http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/sante/30992-sante-avortement-obstacles]
Bien que le Québec soit la province canadienne où l’avortement est le plus accessible, les femmes qui veulent mettre fin à leur grossesse doivent encore aujourd’hui affronter plusieurs obstacles pour avoir accès au service, révèle une étude publiée mercredi.
L’Association canadienne pour la liberté de choix et la Fédération du Québec pour le planning des naissances, deux associations pro-choix, ont mené au cours des derniers mois une vaste enquête sur l’accessibilité aux services d’avortement dans la province. Leurs résultats sont tout, sauf positifs.
Accès difficile
Après avoir logé des appels anonymes [...] seulement la moitié des réceptionnistes était au courant des services que leur employeur offrait, pouvait en décrire le processus ou transférait l’appelante à une personne détenant la bonne information.
Dans les établissements qui n’offrent pas le service, les employées n’étaient que 58% à réorienter les femmes en détresse vers le bon endroit, révèle aussi l’étude. [...]
«Les Québécoises rencontrent encore beaucoup d’obstacles lorsqu’elles choisissent d’interrompre une grossesse» déplore une porte-parole de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN), Ainsley Jenicek. «Nous avons été choquées de constater qu’il est encore difficile d’obtenir de l’information à propos de l’avortement au Québec», ajoute la directrice générale de l’Association canadienne pour la liberté de choix, Patricia LaRue.
Informations erronées
Elle et ses collègues s’inquiètent autant de l’impact sur les femmes enceintes qu’à la fausse représentation que font plusieurs centres d’aide à la grossesse en cachant leur allégeance pro-vie pour donner de l’information trompeuse sur les conséquences de l’avortement.
L’enquête qu’ils ont menée auprès de ces centres révèlent les même conclusions qu’un reportage publié par Rue Frontenac, il y a quelques semaines, soit que des groupes prétendent conseiller les femmes enceintes de façon neutre et éclairée en inventant des histoires plus alarmantes les unes que les autres pour les décourager de se faire avorter.
[...]
Sur une note plus positive, des appels logés chez Info-Santé démontrent que le service téléphonique est une ressource particulièrement fiable concernant l’interruption de grossesse.
[Source : http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/sante/30992-sante-avortement-obstacles]