La FFQ donne son appui au «Manifeste de l’université québécoise»
Communiqué
En effet, invoquant la situation budgétaire actuelle du Québec, des économistes et des politiciens tentent dorénavant de nous convaincre de livrer nos universités aux impératifs des lois du marché. D’une part, ils prétendent représenter les « grandes valeurs collectives que nous entretenons à l’égard de l’éducation supérieure » (soit l’équité, l’accessibilité, l’excellence et l’efficacité) et de l’autre, ils proposent le déplafonnement des droits de scolarité et un plafonnement du financement public. Même prétention au gros bon sens, même idéologie qui relègue l’éducation au rang de bien de consommation et l’université au rôle de simple catalyseur de la croissance économique.
Nous sommes étudiantes, étudiants, professeures, professeurs, chargées et chargés de cours, membres du personnel professionnel, technique, administratif et du personnel de métier ainsi qu’auxiliaires d’enseignement et de recherche et nous ne sommes pas dupes! L’appel trompeur du gouvernement et de ses « lucides » aux principes d’accessibilité et d’équité cache très mal le projet politique proposé ici: la mise à mort de ce qu’il reste de la mission originelle de nos universités.
Pas de faux consensus, ni d’hypocrite lucidité: nous prenons aujourd’hui la parole afin de réclamer haut et fort l’université que nous voulons pour nous, nos enfants et nos petits-enfants. Ce manifeste est une promesse. Une promesse de ne pas abandonner la lutte tant que l’université québécoise ne sera pas indépendante, publique et universellement accessible.
> Version courte du manifeste
> Vers le site L’université pour tout le monde
> Vers la page Facebook J’appuie le manifeste de l’université québécoise
Pour une université libre, accessible, démocratique et publique
L’université québécoise est, depuis plusieurs années déjà, en pleine mutation. Gouvernance, hausse des droits de scolarité, sous-financement, privatisation: nous assistons présentement à une attaque sans précédent contre les principes et les missions qui sous-tendent le rôle des universités québécoises depuis leur fondation. Il faudrait « s’adapter », c’est-à-dire abandonner un système d’éducation public universel, issu d’une mobilisation sociale et politique unique dans l’histoire du Québec.En effet, invoquant la situation budgétaire actuelle du Québec, des économistes et des politiciens tentent dorénavant de nous convaincre de livrer nos universités aux impératifs des lois du marché. D’une part, ils prétendent représenter les « grandes valeurs collectives que nous entretenons à l’égard de l’éducation supérieure » (soit l’équité, l’accessibilité, l’excellence et l’efficacité) et de l’autre, ils proposent le déplafonnement des droits de scolarité et un plafonnement du financement public. Même prétention au gros bon sens, même idéologie qui relègue l’éducation au rang de bien de consommation et l’université au rôle de simple catalyseur de la croissance économique.
Nous sommes étudiantes, étudiants, professeures, professeurs, chargées et chargés de cours, membres du personnel professionnel, technique, administratif et du personnel de métier ainsi qu’auxiliaires d’enseignement et de recherche et nous ne sommes pas dupes! L’appel trompeur du gouvernement et de ses « lucides » aux principes d’accessibilité et d’équité cache très mal le projet politique proposé ici: la mise à mort de ce qu’il reste de la mission originelle de nos universités.
Pas de faux consensus, ni d’hypocrite lucidité: nous prenons aujourd’hui la parole afin de réclamer haut et fort l’université que nous voulons pour nous, nos enfants et nos petits-enfants. Ce manifeste est une promesse. Une promesse de ne pas abandonner la lutte tant que l’université québécoise ne sera pas indépendante, publique et universellement accessible.
> Version courte du manifeste
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