Recueil de données mondiales sur l’éducation 2010 : statistiques comparées sur l’éducation dans le monde
Deux pays sur trois dans le monde sont confrontés à des disparités entre les sexes dans l'enseignement primaire et secondaire, et jusqu'à la moitié n’atteindront pas l'objectif de parité des sexes dans l'éducation d'ici 2015 selon ce rapport de l'Institut de statistique de l'Unesco (ISU).
Publié 15 ans après la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes, le Recueil de données mondiales sur l'éducation consacre son édition 2010 aux genres dans l'éducation. Il présente les avancées et les obstacles à surmonter pour éliminer les disparités entre les sexes à tous les niveaux de l’éducation d’ici 2015.
Selon le Recueil, seuls 85 pays assureront aux garçons et aux filles un accès égal à l'enseignement primaire et secondaire en 2015, si les tendances se confirment. 72 pays n'ont aucune chance d'atteindre cet objectif.
Partout dans le monde, les filles risquent plus que les garçons de ne jamais aller à l'école. En Asie du Sud et de l'Ouest, pour 100 garçons scolarisés, seules 87 filles environ entament des études primaires, d’après l'ISU. La situation n'est guère meilleure en Afrique subsaharienne, où la moyenne régionale est de 93 filles pour 100 garçons entrant dans le primaire.
La situation est encore plus complexe au niveau secondaire. Les garçons y accèdent plus facilement que les filles dans 38 % des pays, alors que c'est l'inverse qui se produit dans 29 % des pays. Cependant, il faut souligner que dans le secondaire, les disparités observées au détriment des filles sont plus marquées que celles qui touchent les garçons.
L'écart entre les sexes est tout aussi marqué dans l'enseignement supérieur, toutes régions confondues. Les seuls pays à réaliser la parité à ce niveau sont le Chili, la Colombie, le Guatemala, le Mexique, la Région administrative spéciale de Hong Kong de Chine, la Suisse et le Swaziland. Dans des pays comme l'Érythrée, l'Éthiopie, la Guinée ou le Niger – ayant un PIB par habitant inférieur à 3 000 dollars PPA – on compte moins de 35 femmes pour 100 hommes parmi les étudiants. En Afrique subsaharienne, les progrès stagnent depuis dix ans. À l'inverse, dans les pays riches, les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes dans les études supérieures.
Bien qu'elles aient globalement progressé dans l'enseignement supérieur, les femmes se heurtent à de gros obstacles dès qu'elles cherchent à se lancer dans une carrière de chercheuse ou à entrer sur le marché du travail. Au niveau de la licence, la plupart des pays ayant fourni des données avaient atteint la parité en termes de diplômés. Les femmes ont plus de chances d’atteindre le niveau éducatif suivant et constituent 56 % des titulaires d'un mastère. Mais au-delà, elles sont dans presque tous les pays évincées par les hommes, qui comptent pour 56 % des titulaires d'un doctorat et 71 % des chercheurs.
-> Consultez le rapport (PDF)
Rappel :
[Source : http://www.uis.unesco.org/ev_fr.php?ID=8206_201&ID2=DO_TOPIC, Vu sur : http://www.politiquessociales.net/Education-un-regard-compare]
Publié 15 ans après la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes, le Recueil de données mondiales sur l'éducation consacre son édition 2010 aux genres dans l'éducation. Il présente les avancées et les obstacles à surmonter pour éliminer les disparités entre les sexes à tous les niveaux de l’éducation d’ici 2015.
Selon le Recueil, seuls 85 pays assureront aux garçons et aux filles un accès égal à l'enseignement primaire et secondaire en 2015, si les tendances se confirment. 72 pays n'ont aucune chance d'atteindre cet objectif.
Partout dans le monde, les filles risquent plus que les garçons de ne jamais aller à l'école. En Asie du Sud et de l'Ouest, pour 100 garçons scolarisés, seules 87 filles environ entament des études primaires, d’après l'ISU. La situation n'est guère meilleure en Afrique subsaharienne, où la moyenne régionale est de 93 filles pour 100 garçons entrant dans le primaire.
La situation est encore plus complexe au niveau secondaire. Les garçons y accèdent plus facilement que les filles dans 38 % des pays, alors que c'est l'inverse qui se produit dans 29 % des pays. Cependant, il faut souligner que dans le secondaire, les disparités observées au détriment des filles sont plus marquées que celles qui touchent les garçons.
L'écart entre les sexes est tout aussi marqué dans l'enseignement supérieur, toutes régions confondues. Les seuls pays à réaliser la parité à ce niveau sont le Chili, la Colombie, le Guatemala, le Mexique, la Région administrative spéciale de Hong Kong de Chine, la Suisse et le Swaziland. Dans des pays comme l'Érythrée, l'Éthiopie, la Guinée ou le Niger – ayant un PIB par habitant inférieur à 3 000 dollars PPA – on compte moins de 35 femmes pour 100 hommes parmi les étudiants. En Afrique subsaharienne, les progrès stagnent depuis dix ans. À l'inverse, dans les pays riches, les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes dans les études supérieures.
Bien qu'elles aient globalement progressé dans l'enseignement supérieur, les femmes se heurtent à de gros obstacles dès qu'elles cherchent à se lancer dans une carrière de chercheuse ou à entrer sur le marché du travail. Au niveau de la licence, la plupart des pays ayant fourni des données avaient atteint la parité en termes de diplômés. Les femmes ont plus de chances d’atteindre le niveau éducatif suivant et constituent 56 % des titulaires d'un mastère. Mais au-delà, elles sont dans presque tous les pays évincées par les hommes, qui comptent pour 56 % des titulaires d'un doctorat et 71 % des chercheurs.
-> Consultez le rapport (PDF)
Rappel :
- De nouvelles données sur l’éducation à l'Institut de statistique de l'UNESCO (ISU)
- Nouvelles données sur l'éducation publiées par l'Institut de statistique de l'UNESCO (ISU) : des disparités entre les sexes observées à tous les niveaux d’enseignement
[Source : http://www.uis.unesco.org/ev_fr.php?ID=8206_201&ID2=DO_TOPIC, Vu sur : http://www.politiquessociales.net/Education-un-regard-compare]