Les hommes continuent de s’investir davantage que les femmes dans la sphère professionnelle et les femmes de consacrer plus de temps aux activités domestiques

Québec, le 12 février 2013 – Parmi l’ensemble de la population québécoise âgée de 15 ans et plus, les hommes consacrent, en moyenne par jour, 4,7 heures aux activités professionnelles contre 3,8 heures pour les femmes, tandis que les femmes allouent 3,7 heures aux activités domestiques contre 2,5 heures pour les hommes en 2010. Deux causes sont à l’origine de ces écarts. Plus d’hommes que de femmes sont actifs professionnellement, et ceux qui le sont y accordent une heure de plus par jour que leurs consœurs. Au contraire, les femmes sont relativement plus nombreuses à effectuer des tâches domestiques et celles qui en font y allouent près d’une heure de plus par jour que leurs pairs. Ces tendances ressortent de l’analyse des données sur l’emploi du temps, réalisée à partir de l’Enquête sociale générale et diffusée aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

L’écart du temps alloué aux activités professionnelles s’est réduit de moitié au cours des vingt dernières années entre les femmes et les hommes

De deux heures par jour en 1992, l’écart du temps alloué aux activités professionnelles entre les femmes et les hommes est passé à une heure par jour en 2010. Ce sont, à la fois, la hausse du taux de participation des femmes aux activités professionnelles et celle du temps imparti par les femmes qui participent à ces activités qui concourent à ce résultat. La participation des hommes et le temps qu’ils allouent à ces activités ont été stables. Par ailleurs, les hommes ont augmenté le temps qu’ils consacrent aux activités domestiques de près d’une demi-heure par jour.

La participation de la population québécoise aux activités professionnelles rejoint celle des populations ontarienne et canadienne

En 2010, la population québécoise est, toutes proportions gardées, aussi nombreuse que celles de l’Ontario et du Canada à participer aux activités professionnelles. Ce n’était pas le cas dans les années précédentes. Cette nouvelle parité provient de l’augmentation du taux de participation de la population québécoise aux activités professionnelles, et tout particulièrement de celui des femmes.

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