Lancement de la campagne « La science à bon escient »
OTTAWA, le 25 avril 2013 /CNW/ - L'organisation représentant le personnel académique du Canada demande au gouvernement fédéral de réviser ses politiques scientifiques et son financement des sciences au Canada, à la suite d'inquiétudes renouvelées quant à l'impact de décisions récentes prises sur l'intégrité et l'indépendance de la recherche scientifique.
Les sciences canadiennes sont à un point critique, déclare James L. Turk, directeur général de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU). Du bâillonnement des scientifiques au grave sous-financement de la recherche fondamentale dans nos universités et nos collèges, le gouvernement fédéral fait des choix idiots qui auront un impact majeur pour tous les Canadiens et Canadiennes.
En réponse à un mouvement de protestation croissant des chercheurs et des universitaires, l'ACPPU lance une campagne nationale, La science à bon escient, pour souligner les effets négatifs de l'approche du gouvernement pour ce qui est de la science, proposer une nouvelle orientation et encourager les Canadiens à agir pour protéger l'intégrité scientifique.
Dans son dernier budget, le gouvernement fédéral n'a pas versé un seul nouveau cent à la recherche fondamentale - le genre de recherche à la base de l'innovation réelle, a affirmé James Turk. Cela veut dire que les recherches utiles actuellement menées sur les campus universitaires du Canada ne seront pas financées, que les fonds de nombreuses études actuelles vont s'épuiser et que des laboratoires seront fermés.
M. Turk a ajouté que l'ACPPU demande au gouvernement de réinvestir dans la recherche fondamentale, de rendre les organismes subventionnaires de recherche indépendants et de créer un poste de secrétaire scientifique parlementaire qui donne aux législateurs des conseils indépendants et sans allégeance politique.
Les chercheurs et les scientifiques des universités et des collèges du Canada disent qu'ils en ont raz-le-bol! », déclare James Turk. Il est temps d'arrêter de faire des choix idiots et de commencer à faire les bons. Le financement de « La science à bon escient » est un dû pour tous les Canadiens et Canadiennes.
L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université est le porte-parole national de 68 000 membres du personnel académique et général en poste dans 120 universités et collèges au Canada.