Rapport de recherche « Le transfert des compétences de la main-d'œuvre qualifiée en emploi au Québec »
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Amélie Bernier, professeure à l'École des sciences de l'administration, en compagnie des associés de recherche Michel Lejeune et Jean-Luc Bédard, ont récemment publié, sous la direction de Frédéric Lesemann (du Centre Urbanisation Culture et Société de l'INRS), un rapport de recherche intitulé Le transfert des compétences de la main-d'œuvre qualifiée en emploi au Québec, selon différents enjeux pour les entreprises : conditions facilitantes, obstacles et contraintes.
Ce projet de recherche, financé par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) et le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre (FDRCMO), avait pour objectif de documenter et de mieux comprendre les pratiques de transfert des compétences dans les PME de secteurs manufacturiers et de services au Québec.
À cet effet, les chercheurs, tous membres du Groupe de recherche sur les transformations du travail, des âges et des politiques sociales (TRANSPOL), ont mené à terme deux démarches dont ils intègrent les résultats à l'intérieur de ce rapport.
La première est une démarche quantitative qui permet de dresser un portrait statistique de l’état des pratiques et des stratégies de transfert de compétences et de leurs liens éventuels avec des pratiques de reconnaissance des compétences, que celles-ci relèvent de dispositifs « maison » ou de dispositifs mis à disposition par Emploi-Québec ou par les CSMO. Cette démarche repose sur un sondage scientifique auprès de 400 répondants de PME du Québec.
Quant à la seconde démarche, toujours qualitative, son objectif est de documenter et d'étudier en profondeur les processus concrets de transfert des compétences dans 14 entreprises du secteur manufacturier, de la transformation alimentaire et du secteur de services aux personnes. Amélie Bernier et ses partenaires cherchaient à étudier des entreprises qui développent des pratiques « réactives » (dans un contexte d'urgence) de transfert de compétences ou qui développent des pratiques « proactives » (dans un contexte d'anticipation).
Les chercheurs ont également approfondi dans cette double démarche la question de savoir en quoi les pratiques de transfert entraînent ou non un processus de reconnaissance des compétences, tant pour la personne détentrice de ces compétences (l'« expert ») que pour la personne réceptrice (le « novice ») , et en quoi, dans ce processus de reconnaissance, les entreprises recourent aux outils mis à la disposition par Emploi-Québec et/ou des CSMO et pourquoi?
-> Consultez le rapport (PDF)