Appel à contributions « L’organisation des systèmes éducatifs »
Source avec lien:
Télescope, revue d’analyse comparée en administration publique de l’École nationale d’administration publique du Québec, invite chercheurs et universitaires à proposer des articles pour son numéro qui aura pour thématique « L’organisation des systèmes éducatifs ». À une époque de grands bouleversements démographiques, technologiques et économiques, les sociétés du savoir semblent promises à un bel avenir. Mais comment assurer le développement de celles-ci ? Comment éduquer et former des citoyens aptes à y contribuer, voire à les diriger ? Ce numéro spécial consacré à l’éducation, et plus précisément à l’organisation des systèmes éducatifs, souhaite aborder ces questions au cœur du développement de toutes sociétés.
Argumentaire
S’intéresser à l’organisation des systèmes éducatifs, c’est s’intéresser à ses structures, à ses acteurs et, ultimement, à ses résultats quant au niveau d’accomplissement de sa mission organisationnelle. Plusieurs auteurs se sont penchés, au cours des dernières années, sur la question de la gouvernance des réseaux éducatifs, de la décentralisation/centralisation, et d’autres ont carrément remis en question les rôles et les pouvoirs de certains intervenants, de certaines pratiques, voire de certaines structures. La question de la légitimité des institutions et des acteurs (les élus, les parents, les experts…) revient aussi fréquemment dans les débats publics et académiques touchant l’évolution des systèmes éducatifs.
Si la responsabilité de l’État en matière d’éducation est peu contestée, la structure organisationnelle qui la supporte fait souvent l’objet de remise en question alors qu’il est généralement admis que la qualité de celle-ci a un effet direct sur la qualité de l’intervention éducative et sur le rendement scolaire. Cette relation entre gouverne, structure, gestion et réussite soulève ainsi de nombreuses questions relatives aux modèles choisis, de même qu’à l’endroit de la pratique de certains acteurs qui y œuvrent. Y aurait-il des systèmes éducatifs plus performants que d’autres? Quelles structures seraient plus porteuses de résultats favorables? Qui seraient les acteurs les plus influents au sein de ces organisations? Quelles pratiques seraient le gage d’une réussite plus marquée? De plus, il s’avère nécessaire de penser le système éducatif comme composé de nombreuses organisations aussi différentes les unes des autres. Quels modèles pour l’école? Quelle mission pour l’université? Quel rôle pour l’État? Quelle place pour le privé?
À une époque de grands bouleversements démographiques, technologiques et économiques, les sociétés du savoir semblent promises à un bel avenir. Mais comment assurer le développement de celles-ci? Comment éduquer et former des citoyens aptes à y contribuer, voire à les diriger? Ce numéro spécial consacré à l’éducation, et plus précisément à l’organisation des systèmes éducatifs, souhaite aborder ces questions au cœur du développement de toutes sociétés.
Présentation de la revue
La revue Télescope est une publication universitaire indépendante éditée en français par L’Observatoire de l’administration publique. Centre de recherche à l’École nationale d’administration publique du Québec (ENAP), L’Observatoire a pour mission d’offrir une perspective comparative sur les grands enjeux qui se manifestent en administration publique et en gouvernance à travers le monde. La revue a été conçue dans cette optique.
Avant publication, tout article fait obligatoirement l’objet d’une double évaluation par les pairs, lesquels évaluent son acceptabilité. En cas de controverse sur un article ou sur une partie d’un article, l’auteur est avisé et est invité à modifier sa communication à la lumière des commentaires des évaluateurs. Le comité de direction de la revue peut refuser un article s’il ne répond pas aux normes minimales d’article scientifique ou s’il n’est pas en lien avec la thématique choisie.
Modalités de soumission
- Les chercheurs désireux de publier un article doivent faire parvenir une proposition d’article à madame Corinne Sarian, (corinne.sarian@enap.ca).
- Les propositions d’article doivent compter environ 300 mots.
- Le comité de direction de la revue fera part de sa décision dans les quinze jours suivant la date limite de remise des propositions.
- Les auteurs dont la proposition aura été retenue pourront envoyer leur article complet.
- Les articles doivent compter entre 6 000 et 7 000 mots et inclure un résumé d’environ 120 mots de même qu’une bibliographie complète. Le résumé sera publié en français et en anglais.
- Les articles complets remis seront ensuite soumis à une double évaluation par les pairs (le processus est anonyme). Après l’évaluation, des modifications peuvent être demandées aux auteurs si l’article est accepté.
- La publication est prévue pour l’automne 2014 et les propositions d’articles doivent parvenir d’ici le 3 septembre 2013.
- Les auteurs dont les propositions auront été retenues auront jusqu’au 5 mai 2014 pour remettre leur article.
Calendrier
- Date de remise des propositions d’articles : 3 septembre 2013
- Date de remise des articles : 5 mai 2014
Rédactrice invitée : Isabelle Lacroix (professeure à l’Université de Sherbrooke)
Comité de rédaction
Serge Belley (ENAP); Pierre Bernier (ENAP); Dominique Darbon (Institut d’études politiques de Bordeaux); Bernard Enjolras (Université d’Oslo); Joseph Facal (HEC Montréal); Francis Garon (York University); David Giauque (Université de Lausanne); Réal Jacob (HEC Montréal); Maya Jegen (UQAM); Isabelle Lacroix (Université de Sherbrooke); Benoît Lévesque (UQAM); Bachir Mazouz (ENAP); Roger J. Ouellette (Université de Moncton); Luc Rouban (Sciences-po – Paris); Jean-François Savard (ENAP); Jean Turgeon (ENAP).
Comité scientifique
Jean Bernatchez (UQAR); Sandford Borins (Université de Toronto); Geert Bouckaert (Université catholique de Louvain); Fabrizio Cantelli (Université libre de Bruxelles); Jacques Chevallier (CNRS); Patrick Gibert (Université de Paris X); Taïeb Hafsi (HEC Montréal); Patrick Hassenteufel (Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines); Vincent Hoffmann-Martinot (Université de Bordeaux); Steve Jacob (Université Laval); Peter Knoepfel (Institut de hautes études en administration publique); Ann Langley (HEC Montréal); Vincent Lemieux (Université Laval); B. Guy Peters (University of Pittsburgh); Jacques Plamondon (Université du Québec); Donald J. Savoie (Université de Moncton); Jean-Claude Thoenig (CNRS); Sabine Urban (Université Robert Schuman de Strasbourg).