Mémoire sur l'offre de formation collégiale de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain
MONTRÉAL, le 30 août 2013 /CNW Telbec/ - La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a présenté son mémoire sur l'offre de formation collégiale. Ce document fait suite à la participation de la Chambre aux consultations liées aux chantiers sur l'avenir de l'enseignement supérieur mises en place par le gouvernement du Québec.
« La région métropolitaine de Montréal regroupe plus de la moitié des collèges de la province. Ces derniers jouent un rôle extrêmement important. Ils constituent une étape déterminante tant pour l'élève qui aspire à poursuivre des études universitaires que pour celui qui voudrait intégrer plus rapidement le marché du travail avec une expertise technique. Leur performance est une condition essentielle pour permettre à notre métropole de relever les défis liés à la productivité et au resserrement démographique », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Afin d'être plus performants et de mieux répondre aux besoins du marché du travail, les établissements de formation collégiale doivent assurer une offre de formation plus cohérente de manière à éviter les chevauchements de programmes et l'éparpillement des ressources et à mieux s'arrimer à l'évolution des besoins. Dans cette optique, une collaboration exemplaire entre les collèges et la communauté d'affaires est absolument nécessaire », a ajouté Michel Leblanc.
« La formation collégiale devrait également être considérée comme un outil stratégique pour améliorer l'intégration professionnelle des immigrants. Cette intégration, encore trop difficile, entraîne une véritable perte de capital humain pour la métropole. Le gouvernement doit encourager une offre de programmes de formation au niveau collégial qui viserait à compléter la formation initiale de nos immigrants - notamment par le biais des programmes d'attestation de formation collégiale (AEC) - et ainsi favoriser leur intégration professionnelle », a poursuivi Michel Leblanc.
« Enfin, il est essentiel d'accorder à nos collèges l'autonomie nécessaire pour qu'ils remplissent leur mission et déterminent leur offre de formation. Il faut trouver un juste équilibre entre le contrôle et l'agilité. Le gouvernement doit ainsi accorder un financement stable, prévisible et davantage basé sur la performance des collèges, tout en encourageant une saine gouvernance», a conclu Michel Leblanc.
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