REEMA, ALLERS-RETOURS un film de Paul Émile d’Entremont L'Office national du film du Canada (ONF) : première montréalaise du documentaire Reema, allers-retours La projection aura lieu le : - JEUDI 2 NOVEMBRE, à 20H30 dans le cadre du Festival du Monde Arabe de Montréal (FMA), en présence du réalisateur Paul Émile d'Entremont, au Cinéma ONF, situé au 1564 rue Saint-Denis (angle De Maisonneuve, métro Berri-UQAM), Montréal. Pour de plus amples informations, veuillez visiter le site du Festival du Monde Arabe de Montréal au www.festivalarabe.com. --------------------------------------------- LE FILM De l'Acadie à l'Irak, en passant par la Jordanie, Reema, allers-retours, suit la quête d’une jeune fille mi-canadienne, mi-irakienne qui se pose des questions troublantes sur sa propre identité. Élevée en Nouvelle-Écosse par sa mère, elle n’a presque pas connu son père et sa sœur aînée, qui vivent en Irak. Ce film touchant nous invite aux retrouvailles de cette famille éclatée entre deux mondes. Un voyage initiatique à travers les contradictions de la nature humaine. Le film de Paul Émile d’Entremont débute avec une réunion familiale demandée par le père, seize ans après avoir vu sa fille cadette. Au Caire, les retrouvailles se font dans le rire et les larmes et, malgré les différences culturelles et langagières, Reema se rapproche de cet homme qui veut la connaître. Alors qu’elle passe Noël avec sa famille irakienne, la jeune fille découvre avec émoi la sécurité enveloppante du cocon familial, et elle accepte de passer deux autre mois avec son père, en Jordanie. Cet été-là, Reema est à un point tournant de sa vie: celui de l’âge où elle a besoin de trouver ses propres réponses. Le cinéaste épouse de près le point de vue de cette jeune fille sensible, vive, dégourdie et pétrie de contradictions propres à son âge. Profondément attachée à sa mère, elle veut aussi savoir qui est cet homme qui se manifeste après 16 ans de silence. Lorsqu’elle rentre en Nouvelle-Écosse, Reema réalise qu’elle se questionnera toujours sur sa double identité. C’est son fardeau et sa richesse. Reema, allers-retours nous permet d’observer de façon intime cette lutte constante qui est le propre autant de l’adolescence que de la race humaine.