« Acheter du sexe n’est pas un sport » Campagne de sensibilisation visant à contrer l’exploitation sexuelle

1 juin 2016

« Acheter du sexe n’est pas un sport » Campagne de sensibilisation visant à contrer l’exploitation sexuelle

Montréal, le 1er juin 2016 – Le Phare des Affranchi(e)s, en collaboration avec le Y des femmes de Montréal (YWCA), la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES), le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Ile-de-Montréal, est fier de lancer la campagne « Acheter du sexe n’est pas un sport », afin de sensibiliser la population et les touristes, à l’exploitation sexuelle qui croit de manière alarmante pendant les grands événements sportifs. Cette campagne est financée par le Secrétariat à la condition féminine du Québec et regroupe un grand nombre de signataires.

À quelques jours du Grand Prix, événement sportif international tristement reconnu comme étant des plus ravageurs en matière de traite humaine, la campagne vise à lutter contre la banalisation de l’exploitation sexuelle. La sensibilisation a débuté hier à l’aide d’un affichage urbain dans des endroits stratégiques de Montréal et les environs, notamment sur des autobus de la STM et sur les autoroutes. Un camion publicitaire lumineux défilera dans la ville, près des rues Ste-Catherine et Crescent aux heures de grande affluence entourant les festivités du Grand Prix.

Dans un deuxième temps, la campagne battra son plein sur les médias sociaux grâce à la participation de personnalités publiques qui ont accepté de promouvoir le slogan en prêtant leur visage pour appuyer la cause.  «Il est impératif pour le comité qui a contribué à cette campagne, de changer les mentalités. Nos valeurs modernes devraient rester nobles et non pas déraper dans des extrêmes comme nous le faisons actuellement avec la banalisation de la marchandisation du corps. Acheter du sexe n’est pas un sport, donc contribuer au commerce du sexe ne devrait pas être considéré comme un divertissement «accepté» ou «correct». Les gens doivent comprendre que l’esclavage n’a pas été aboli en 1834, qu’il existe encore aujourd’hui et ici.  Il est de notre responsabilité à tous d’agir », comme l’a souligné Nathalie Khlat, présidente et co-fondatrice du Phare des Affranchi(e)s.

Le Phare des Affranchi(e)s conscientise, par des actions concrètes et globales, les gouvernements, les organismes et le public à l’esclavage moderne afin que la problématique soit reconnue et que la lutte pour la contrer soit organisée et efficace.

 
ONT ÉGALEMENT APPUYÉ CETTE CAMPAGNE

Signataires ayant appuyé financièrement la campagne

Carole Poirier, députée de Hochelaga-Maisonneuve

Fondation Nouveau Parcours

 

Signataires ayant appuyé solidairement la campagne

Aide internationale pour l’enfance

CAVAC de Montréal

Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Centre intégré santé et services sociaux de Laval

Centre Intégré Universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest de l’Ile de Montréal (CIUSSS ODIM)

Coalition nationale contre les publicités sexistes (CNCPS)

Le Zèbre Jaune

La maison de Marthe

Marie-Andrée Fogg, Avocate, Bureau d’aide juridique, Droit de l’immigration

Mouvement contre le viol et l’inceste (MCVI)

Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte aux agressions à caractère sexuel (RQCALACS)


Source:
Nathalie Khlat
Présidente, Le Phare des Affranchi(e)s
514-291-6613

Relations médias :
Éliane Legault-Roy
Responsable des communications
CLES : 514-750-4535
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