L'invisible itinérance féminine

5 juil 2016

L'invisible itinérance féminine

Chercheuses et intervenantes s'allient pour une recherche

SAINT-JÉRÔME. Les femmes sont nombreuses à vivre des situations d'itinérance, mais peu le manifestent. Concrètement, l'itinérance féminine, un phénomène peu connu, est bel et bien présente, mais elle est invisible.

Plusieurs chercheur-e-s travaillent en ce moment sur un projet de recherche initialement intitulé L'itinérance au féminin. Notez que les situations d’itinérance au féminin sont en croissance, mais encore peu étudiées au Québec et au Canada de façon spécifique.

En outre, selon une étude, «les stratégies des femmes en situation d’itinérance font en sorte qu’il est difficile d’évaluer leur nombre. L’aspect vestimentaire tout comme leur souci de la propreté fait partie de leurs modes de survie, ce sont des stratégies pour éviter la violence et la stigmatisation de la rue, mais ces comportements participent à l’invisibilité des femmes itinérantes.» Un résumé de la situation que partagent les chercheuses et intervenantes que nous avons rencontrées à la Maison de Sophia à Saint-Jérôme.

Sur le terrain

Katia Grenier, étudiante à l'Université du Québec en Outaouais (UQO) - Campus St-Jérôme, y a inscrit sa maîtrise et travaille sur ce projet. Elle fait notamment des entrevues avec des femmes qui ont vécu l'itinérance. Josée Grenier, directrice de recherche, professeure au département de travail social de l'UQO, campus de Saint-Jérôme, nous explique que faire de la recherche de cette façon est plus rare. «C'est particulier avec la clientèle en itinérance. Ces femmes sont toujours en mouvement.»

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