À voix égales lance sa section du Québec

15 nov 2016

À voix égales lance sa section du Québec

Au lendemain de la défaite d'Hillary Clinton à l'élection présidentielle américaine, À voix égales lance sa section québécoise afin de motiver l'action sur l'égalité des sexes en politique

15 novembre 2016, Montréal (Québec) – Mercredi dernier, À voix égales a officiellement lancé sa section québécoise lors d’un rassemblement à Montréal.

À titre d’organisation nationale multipartite recherchant l’élection d’un plus grand nombre de femmes, À voix égales en partenariat avec Hill+Knowlton Stratégies ont eu le plaisir d’accueillir des députés, d’anciens élus, des journalistes et des gens d’affaires éminents de toutes les allégeances politiques.

« Il y a des préoccupations quant à  l’égalité des sexes partout au pays, a dit Nancy Peckford, directrice générale d’À voix égales. Comme seulement 29 pour cent des sièges à l’Assemblée nationale du Québec sont actuellement occupés par des femmes, il est clair qu’il faut faire plus pour arriver à la parité des sexes. C’est le cas de toutes les assemblées législatives du pays. »

« Je suis ravie qu’À voix égales ait maintenant une section au Québec, a dit Anju Dhillon, secrétaire parlementaire de la ministre de la Condition féminine et députée de Dorval—Lachine—Lasalle. Le mouvement pour l’égalité des sexes au Québec et partout au Canada est encore plus fort grâce à leur inlassable dévouement. »

À voix égales reconnaît le leadership de groupes clés au Québec, notamment le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD), et s’engage à soutenir leurs efforts.

« Le GFPD joue un rôle clé dans la motivation et l’habilitation des femmes pour qu’elles présentent leur candidature et gagnent au Québec, en particulier aux paliers municipal et provincial, a souligné Catherine Fortin LeFaivre, responsable de la liaison au Québec. C’est pourquoi nous sommes ravies de former un partenariat avec cette organisation pour établir À voix égales au Québec. Ainsi, les deux organisations bénéficieront du partage des meilleures pratiques, et nous pourrons tirer profit de nos points forts pour atteindre notre objectif commun d’avoir une parité des sexes en politique. »

À voix égales reconnaît également l’importance de former des partenariats avec le secteur privé, en particulier avec des organisations qui défendent l’égalité des sexes.

« En mon nom et en celui de Hill+Knowlton Stratégies, nous sommes fiers de collaborer à cet événement significatif pour le leadership féminin au Québec, a déclaré Nathalie Bourque, présidente du Québec, Hill+Knowlton Stratégies. Plus les femmes auront des rôles influents dans notre société, plus elles inciteront d’autres jeunes femmes à y aspirer, et ce, autant dans les milieux politiques que des affaires. Le style de gestion des femmes apporte une réelle différence au sein des entreprises. Nous avons avantage à continuer cette conversation avec l’apport des hommes afin que plus de femmes se retrouvent dans les processus décisionnels au pays. »

Les représentants élus présents à l’événement étaient entre autres Anju Dhillon, secrétaire parlementaire de la ministre de la condition féminine et députée de Dorval—Lachine—La Salle, Thomas Mulcair, chef du NPD et député d’Outremont, Marjolaine Boutin-Sweet, whip du NPD et députée de Hochelaga, Marc Miller, député de Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Îles-des-Sœurs, et Danie Deschênes, maire de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot.

Sous la bannière de son initiative nationale Héritières du suffrage, À voix égales regroupe 78 jeunes femmes du Québec, soit une dans chaque circonscription fédérale de la province, à Ottawa à la Journée internationale de la femme 2017 afin de souligner le 100e anniversaire de l’octroi du droit de vote à certaines femmes au Canada. Au Québec, cependant, il aura fallu attendre 23 autres années pour que les femmes aient le droit de voter aux élections provinciales.