Le 21 novembre 1996, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité la Loi sur l’équité salariale (RLRQ, chapitre E-12.001).

Depuis l’entrée en vigueur de cette loi, une diminution progressive de l’écart salarial entre les hommes et les femmes a été constatée.

• En 1997, cet écart était de 15,8 %.
• En 2015, il s’est rétréci, pour s’établir à 9,9 %.

Cette diminution est attribuable à plusieurs facteurs, mais il est indéniable que la Loi sur l’équité salariale est l’un d’entre d’eux.

La Loi sur l’équité salariale est proactive et s’applique à toutes les entreprises publiques et privées qui comptent en moyenne 10 personnes salariées ou plus. Elle vise :

• à corriger, au sein d’une même entreprise, les écarts salariaux dus à la discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois féminins;
• à s’assurer que les caractéristiques du travail féminin, qui sont souvent oubliées ou sous-évaluées, sont reconnues à leur juste valeur.

Ce que l’on célèbre, en ce 20e anniversaire de la Loi, c’est son efficacité et sa capacité à avoir pu le fait qu’elle ait réussi à changer la vie de milliers de salariées.

Et on continue…

Bien que beaucoup de chemin ait été parcouru en matière d’équité salariale, il reste du travail à faire.

• Le concept de l’équité salariale est encore mal compris, beaucoup de personnes le confondant avec celui de l’égalité salariale.
• De la confusion subsiste également quant aux obligations que les employeurs doivent remplir, ainsi qu’aux droits et recours que les personnes salariées peuvent exercer.