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Les organismes résidents du PEC vous invitent à un rassemblement et une conférence de presse pour dénoncer l’éviction du 1691 Pie-IX, démontrer notre solidarité et exiger une prise en charge collective et publique de la crise que vivent les centres d'éducation populaire !
Le 3 octobre dernier, les organismes résidents du Pavillon d’éducation communautaire d’Hochelaga-Maisonneuve (PEC) ont reçu un avis leur indiquant qu’ils devaient avoir vidé leurs locaux d’ici le 31 décembre 2023. La Table de quartier d’Hochelaga-Maisonneuve, le Comité BAILS, Entraide Logement, Le Tour de lire, le Comité Chômage de l’Est de Montréal, le Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi, l’Association pour la défense des droits sociaux du Montréal métropolitain et le Collectif d’édition et d’impression La Guillotine se retrouveront ainsi à la rue sans qu’aucun soutien ou perspective de relocalisation ne leur soit offert par le CSSDM, le Ministère de l’Éducation ou le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Sociale.
Depuis les 50 dernières années, le 1691 Pie-IX s’est constitué comme un pôle communautaire important dans Hochelaga-Maisonneuve, accueillant des organismes et des projets communautaires qui jouent un rôle de première ligne auprès des populations les moins favorisées du quartier. Advenant une éviction au 31 décembre, les activités de ces groupes (c’est-à-dire notamment des ateliers d’alphabétisation, de l’aide à la défense des droits des locataires, du soutien pour les déclarations d’impôts, les demandes d’aide sociale ou d’assurance-emploi) devront être grandement réduites voire carrément suspendues. À l’instar des autres Centres d’éducation populaire, la survie du 1691 Pie-IX est menacée par le retrait du soutien du CSSDM envers l’éducation populaire, malgré les services essentiels qui y sont offerts.
Pour éviter de devoir interrompre leurs services, les organismes résidents du PEC exigent de pouvoir rester dans leurs locaux actuels jusqu’à ce qu’une solution ait été trouvée de concert avec le CSSDM, le Ministère de la Solidarité sociale et le Ministère de l’Éducation. Plus largement, les organismes demandent au gouvernement une solution pérenne et concrète pour régler la situation dans laquelle se retrouvent les six Centres d’éducation populaire de Montréal et plusieurs autres organismes communautaires logés dans des bâtiments du CSSDM.