Réfléchir pour mieux agir : Rapport du colloque tenu à Montréal, les 21 et 22 novembre 2008


INTRODUCTION Conférences et débats Plan d'action Mots de la fin Conclusion

Mots de bienvenue

Discours de Normand Lévesque

Normand Lévesque – Directeur général de la Fédération canadienne pour l'alphabétisation en français (FCAF)

(Visionner la vidéo : Discours de Normand Lévesque)

Je suis vraiment très heureux de cette rencontre entre chercheur(e)s et praticien(ne)s. De ce projet, ce qui m'a toujours enthousiasmé, c'est non seulement la rencontre entre les chercheur(e)s et les praticien(ne)s, mais aussi l'objectif, soit la mise sur pied de ce réseau.

Lorsque la FCAF (je n'étais pas à la Fédération à cette époque) et le CDÉACF ont initié ce projet, on souhaita la réalisation d’une journée comme aujourd'hui. Et ça n'a pas toujours été évident. Je sais que le colloque d'avril s'est très bien déroulé. Il fallait toutefois lui donner une suite logique. Un des problèmes des colloques est que c'est un happening intéressant, mais on ne sait jamais par la suite où toutes ces belles idées vont aboutir.

Je pense que la rencontre d'aujourd'hui va nous permettre de faire avancer ce que tout le monde souhaite : la création de cette communauté de recherche. La communauté de recherche existait avant nous, et je suppose qu'elle va exister après nous. Cependant, de quelle façon mettrons-nous ces énergies ensemble? Comment construirons-nous cette communauté de recherche de manière à ce qu'elle soit plus pratique, plus concrète, plus utile et afin de servir les objectifs que l’on vise?

Quand j'ai commencé, dans les années 90, à travailler en Colombie-Britannique, une des premières choses que nous avons faites à l’époque, c’est une recherche-action. Cette idée avait été inspirée par quelqu'un qui m'a servi de modèle tout au long de ma carrière, même si je n'ai pas souvent travaillé avec lui, Serge Wagner. Cette idée de réflexion continue et de recherche constante, m’a toujours guidé. Quelque part, à la rencontre d’aujourd'hui, si M. Wagner pouvait participer, il y serait. Je pense que dédier cette journée à Serge serait un juste retour des choses, car il a inspiré beaucoup d'entre nous dans notre travail. En Colombie-Britannique, dans les années 90, cette approche a conduit à la mise sur pied de La Boussole, un centre qui dessert le quartier Downtown East Side de Vancouver, et d'un organisme qui se nomme aujourd'hui le Collège Éducacentre.

Quelques fois, le travail amorcé par un chercheur ou une chercheure, seul(e) ou en collaboration, nous amène à des pratiques très intéressantes et à une autre réalité. Vous le savez peut-être encore mieux que moi, en milieu minoritaire, c’est difficile de regrouper des ressources et « des cerveaux » pour avancer. Je crois, que la création de ce réseau va nous permettre d'aller plus loin dans notre réflexion, mais aussi dans notre pratique, sur la façon dont on essaie d'améliorer tout le secteur de l'alphabétisation, de la littératie, etc.

J'en profite pour remercier nos bailleurs de fonds, car cette rencontre a été rendue possible grâce à des fonds destinés à poursuivre le travail qui a été amorcé dans le cadre du Colloque d’avril 2008. Merci à Patrimoine Canadien, au Bureau de l’alphabétisation et des compétences essentielles (BACE) ainsi qu’au CDÉACF. Le CDÉACF, organisme du Québec, et la FCAF, organisme d’envergure nationale, ont trouvé une façon de travailler ensemble. Ils ont réussi à élaborer une façon stratégique et complémentaire de mettre en commun leurs compétences et leurs intérêts respectifs afin de faire avancer ce projet. Je suis persuadé que cette concertation entre les deux organismes se poursuivra dans les prochaines années.

Merci beaucoup de votre présence. J'espère que cette rencontre vous plaira, qu’elle nous permettra d'aller un peu plus loin dans notre réflexion et qu’elle assurera la mise en œuvre de notre réseau de recherche en français!

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